CONTEXTE HISTORIQUE:
Le 15 Août 1944, sur les plages méditerranéennes, aux environs de St RAPHAEL et FREJUS, prennent pied la 7e Armée US et la 1ère Division Française Libre commandée par le Général De Lattre de Tassigny, composée de soldats des Forces Françaises Libre d’Afrique.
Après la prise de Toulon et de Marseille, les troupes remontent, d’une part la vallée du Rhône, délivrant AVIGNON, MONTELIMAR, VALENCE, pour arriver à LYON le 3 Septembre 1944, et d’autre part la route des ALPES, via GAP, pour libérer GRENOBLE le 22 Août 1944.
Dans ces combats pour la liberté, les maquis locaux de la Résistance jouèrent un rôle essentiel par leurs actions et leur connaissance du terrain, harcèlements, destructions des moyens de communications et de dépôts.
Alors jeune boucher aux Abrets, il se souvenait de cette arrivée des américains. Il n’avait jamais vu autant de Noirs, dont la carrure, l’assurance et la joie de vivre l’avait impressionné et avait également été subjugué par la dextérité avec laquelle les chauffeurs manœuvraient leurs camions GMC pour les aligner.
J’avais 15 ans à la Libération.
J’allais en vélo chez mon oncle, Emile Bourgeat, rue Jules Ferry. Pendant mon trajet, je me suis aperçue que les allemands récupéraient hâtivement les vélos dans toutes les maisons. Arrivée à destination, j’ai dit : « allons vite cacher nos vélos car les allemands les réquisitionnent »
Nous avons sans attendre, caché nos bicyclettes derrière un gros massif d’hortensias. A peine revenus, les occupants étaient déjà au portail, et fouinaient dans le garage qui était vide !
Dans le même temps, mon père se faisait voler le sien. Il s’accrochait fermement à celui-ci, prétextant vouloir récupérer ses sacoches. Une personne présente lui a dit : « Monsieur Bourgeat, laissez partir votre vélo, vous allez recevoir un mauvais coup ».
Le lendemain, je revenais de porter des légumes à des amis de mes parents, qui demeuraient rue de la République.
Je rencontrais un ami, Paul BAUD, qui deviendra plus tard mon mari. Il faisait la circulation à la Croisée, mitraillette au bras. Je portais ce jour-là, une robe blanche, assortie d’une ceinture bleue et rouge.
Le 7 septembre 1945 parait le N°1 du Dauphiné Libéré, fondé par 7 membres de la Résistance.
Cet immédiat après-guerre, voit aussi la création d’associations de résistants et de déportés qui vont jouer un rôle essentiel dans la transmission du souvenir de cette époque.
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